Financer une start-up : quelles stratégies adopter ?

Financer une start-up : quelles stratégies adopter ?

Pour s’affirmer et se développer, une start-up a besoin d’un financement. Même si une telle entreprise doit d’abord compter sur ses fonds propres, il lui faut du soutien sur le long terme. Certaines start-ups ont du mal à trouver cette aide. Découvrez ci-dessous 6 stratégies pour garantir une bonne trésorerie à votre activité.

Avant de se lancer

En raison de la concurrence et des changements inattendus, envisager la création d’une start-up peut être périlleux. Il existe de nombreuses histoires autour de start-up très prometteuses qui ont échoué malgré leur potentiel. Le risque que comporte ce secteur est un véritable obstacle lorsqu’il s’agit de convaincre des investisseurs.

De plus, avant même de solliciter une aide extérieure, il faut impérativement que le projet soit mature. Cela demande du temps et de l’énergie. Avant que les potentiels investisseurs acceptent de soutenir une start-up, celle-ci doit réunir un certain nombre de conditions.

Premièrement, vous devez être en mesure de présenter un concept innovant. Sans un business modèle sérieux et bien réfléchi, vous ne pouvez pas convaincre les bailleurs. Ensuite, il faut les bonnes personnes pour conduire votre projet. Cela sous-entend donc que votre équipe connaît votre plan et épouse vos idées.

Pour demander un financement, il vous faut soumettre un dossier. Celui-ci doit immédiatement susciter l’intérêt, à travers des preuves que votre ambition mérite un soutien. Ce n’est que lorsque vous êtes certains d’avoir tous les bons arguments que vous pouvez partir à la recherche d’un financement.

La solution des fonds propres

Vous pouvez penser aux fonds propres pour commencer le développement de votre start-up. Le capital de départ va dépendre de la capacité financière de l’entrepreneur ou de celle de ses différents associés. Bien entendu, il ne s’agit pas toujours d’argent. Les dons en nature, les logiciels ou toute autre forme de contribution constituent aussi des apports.

Il est très difficile pour une start-up de s’appuyer uniquement sur ses propres fonds pour se développer. Cependant, avancer avec un capital de départ est une preuve que vous avez confiance en votre projet. C’est également un argument de poids devant les investisseurs.

L’autofinancement

Une fois qu’elle est sur pied, une start-up peut compter sur l’argent qu’elle génère pour se développer. L’autofinancement est donc une solution à envisager. Toutefois, pour que cela soit possible, il faudrait que les recettes soient énormes. Ce n’est généralement pas le cas avec ce genre de projet.

Les start-ups ont besoin assez tôt de moyens importants pour se développer rapidement. C’est pour cela qu’elles ont besoin de moyens conséquents.

Le capital d’amorçage

Plusieurs entreprises ont déjà recouru au capital d’amorçage. Il s’agit d’une levée de fonds pour accompagner un projet naissant, un nouveau produit, etc. La partie la plus importante dans ce processus est de convaincre l’assemblée. Les investisseurs potentiels vont étudier votre concept sous tous les angles. Ils doivent y déceler un potentiel et une plus-value avant de se décider à vous accompagner.

Le capital récupéré au cours d’une levée de fonds appartient à des fonds propres de personnes différentes. Avec ce procédé, la start-up ne contracte donc aucune dette.

Les concours pour obtenir du financement

Vous pouvez vous rendre auprès de la Banque publique d’investissement pour (BPI) pour obtenir des renseignements sur l’aide aux nouveaux projets.

En contactant cette institution, vous prendrez connaissance de plusieurs dispositifs d’aide qui ont déjà fait leurs preuves.

De plus, des concours de création d’entreprises organisés chaque année permettent aux start-ups de gagner en expérience. En outre, ces compétitions sont l’occasion pour obtenir des fonds ou encore, rencontrer des hommes d’affaires, surtout si vous embauchez. Vous pourrez trouver parmi eux, de potentiels investisseurs pour votre projet.

Le recours aux établissements bancaires

L’emprunt bancaire est aussi une solution pour apporter des moyens supplémentaires à votre projet. Vous pouvez y faire appel pour le lancement ou pour son développement. L’objectif des banques étant de faire du profit, elles vont demander de solides garanties avant de vous prêter leur argent.

Un apport de 20 % de la valeur du financement est requis pour obtenir un prêt. Si vous ne pouvez pas fournir ce pourcentage, votre requête a de grandes chances d’échouer. Après cette étape, la banque vous demandera des garanties supplémentaires. Il en existe plusieurs formes, mais c’est l’établissement prêteur qui choisit celles qui lui conviennent.

Toutefois, il faut noter que cette méthode comporte quelques inconvénients. Si votre projet est à ses débuts ou qu’elle n’a pas encore démarré, votre trésorerie risque d’en prendre un coup. En effet, les échéances de remboursement sont courtes, ce qui est un véritable problème pour une nouvelle activité.

La deuxième levée de fonds

Même si vous avez réussi à obtenir un capital d’amorçage, rien ne vous empêche de procéder à une deuxième levée de fonds. Au cours de la première levée de fonds, il faut considérer le fait que l’activité n’était pas bien évaluée.

Par contre, une fois qu’elle a fait ses preuves, vous avez la possibilité d’engranger beaucoup plus de ressources. En effet, à cette étape, aucun investisseur ne peut remettre en cause la viabilité du projet. Au contraire, ils seront convaincus qu’il s’agit d’un bon investissement.

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